Hyeon-Su a retrouvé les enfants mais une voix dans sa tête manque de le rendre fou en lui proposant de réaliser son rêve le plus cher. Il arrive à résister, mais rencontre une difficulté inattendue dans la cage d’escalier. Un monstre immense veut s’en prendre aux enfants et Hyeon-Su n’a pas d’autre choix que de l’attirer vers lui, pour détourner son attention.
C’est alors que sa voisine surgit pour le mettre à l’abri. Mais il n’a pas pu amener les enfants avec lui, donc ils décident de retourner les chercher. Hyeon-Su a dû leur avouer qu’il était infecté, mais qu’il résistait pour l’instant.
En parallèle, on voit les tentatives de fuite des deux enfants dans les étages, coincés entre deux monstres. L’aveugle qui entend le moindre bruit, et une énorme brute qui recherche des protéines à avaler. Alors qu’ils sont sur le point de se faire attraper, une femme surgit devant le monstre et se laisse attaquer pour les sauver. A cet instant, le petit groupe de Hyeon-Su surgit, prêt à frapper.
La tension monte encore dans ce volume où on apprend que le moment où les monstres sont les plus vulnérables, c’est juste avant leur transformation, quand ils fluctuent entre les deux états : humain et monstre. Cela renforce l’angoisse latente, car les horreurs une fois entièrement transformées sont considérées comme quasiment invincibles. Elles ne peuvent être blessées que par le feu ou l’électricité.
Hyeon-Su fait preuve de courage en partant à la recherche des enfants, mais je trouve que ce sont ses compagnons qui sont encore plus courageux que lui. Même quand ils apprennent qu’il est infecté, ils ne le rejettent pas. Même s’ils font très attention à son état. Pour l’instant, la seule chose positive qu’on retient de ce tome, c’est le sauvetage des enfants, et c’est déjà un début. Même si on peut se douter que la suite ne sera pas facile.
Le niveau horrifique se maintient et c’est tout à l’honneur des créateurs qui arrivent à diffuser une sourde angoisse dans tous les plans où des créatures recherchent des humains. Une vraie réussite, et on a envie de savoir si la petite troupe va s’en tirer dans le prochain volume.
