Violeta et Arien fuient. Ils fuient Mère, qui ne sait qu’être violente avec eux. Mais après tout, ce n’est pas leur véritable mère, leurs parents sont morts, ils sont orphelins, Mère n’est rien pour eux, ils ne sont rien pour elle.
Ils se réfugient au manoir de Lakesedge, là où vit Rowan, un jeune homme dont la rumeur dit qu’il a tué toute sa famille, et sans broncher en plus ! Rowan accueille Arien en qui il a décelé un potentiel énorme, et Violeta avec plus de circonspection. La jeune fille n’a pas de pouvoir, et les habitants du manoir en ont besoin pour tenter de repousser la Corruption qui tente d’envahir le domaine.
Commence alors pour Arien l’apprentissage qui va lui permettre de dompter ses ténèbres tout en utilisant des sigils pour les contrôler. Violeta assiste, tout d’abord impuissante, aux tentatives de nettoyage du lac qui échouent, même quand la jeune fille essaie d’aider son frère. En parallèle, elle essaie de comprendre qui est Rowan. Est-ce vraiment le monstre que tout le monde décrit ?
Bon, autant être honnête, je me suis largement ennuyée dans cette lecture. On comprend très vite que les atermoiements de Violeta cachent une montagne de mensonges, et que même si elle adore son frère, elle ne lui a jamais dit la vérité. Et elle donne l’impression de subir tout ce qui lui arrive alors qu’au fond c’est elle qui provoque les choses. Et comme c’est répétitif, c’est lassant.
J’ai trouvé les personnages plats, sans réel relief, et la romance qui débute un peu après la moitié du roman complétement improbable et comme casée là en guise de « passage obligé » de l’histoire. Et oui, un jeune homme mystérieux, un « monstre », et une jeune fille « perdue », ils doivent tomber amoureux ! Sans qu’il y ait de réels échanges avant. Mais ça ne fonctionne pas. L’ensemble est beaucoup trop archétypal pour être intéressant en fait, et on ne peut pas s’attacher aux différents protagonistes ni à ce qui leur arrive.
En tout cas, je ne lirai pas le second volume qui est prévu. Même si la fin pourrait donner envie, assister à de nouvelles répétitions et à de nouveaux mensonges m’ennuie par avance.