La reine Hiling tombe des nues quand elle se rend compte que l’esprit de son fils a disparu et que c’est le roi Bosse qui a pris possession de son corps. C’est un coup tellement rude pour elle qu’elle s’évanouit et que le roi Bosse essaie de profiter de sa faiblesse pour la faire tuer par une horde de bêtes enragées. Heureusement pour elle, Dorshe, un vaillant guerrier que Bosse avait chargé de veiller sur elle au début de leur mariage, prend sa défense et risque sa vie pour la protéger.
Une fois remise de son malaise, la reine se présente devant Bosse et, par un miraculeux hasard, elle arrive à entendre la voix de Daida, repoussé aux confins de la conscience de Bosse, qui est seul et plongé dans le noir. Une fois sa mère parti, Daida explore encore l’obscurité qui l’entoure et il rencontre Miranjo, que d’autres esprits tentent de tuer.
Un tome presque entièrement consacré à la reine Hiling et à son fils avec un retour vers Boji à la fin du volume. On y voit Dorshe, prêt à mourir pour la reine, alors même que le roi Bosse a décidé qu’elle devait disparaître. Mais Dorshe désobéit, car il garde en tête que c’est ce même roi Bosse qui lui a confié la sécurité de la reine aux débuts de leur mariage.
On y voit aussi Boji qui a bien avancé sur son entraînement, mais sans jamais perdre son côté gentil et généreux. Il va, par exemple, reposer un petit caillou près de sa « famille » afin qu’il ne soit pas seul et que sa famille ne soit pas triste.
C’est toujours un plaisir de retrouver Boji et de voir combien il a évolué depuis le premier tome. Il est toujours ultra attachant, et j’espère toujours qu’un jour il arrivera à communiquer avec tout le monde. On se prend aussi à espérer que la reine Hiling retrouve son fils et accepte Boji comme roi légitime un jour...