Arsène Lupin est mort ! Voici les gros titres de la presse après la découverte du cadavre du célèbre cambrioleur dans la crypte de la maison de la famille Ambrumésy. Le biographe d’Arsène est effondré en apprenant la nouvelle et, alors qu’il rumine les exploits passé du célèbre cambrioleur, celui-ci réapparait, tout sourire, pour lui annoncer que, non, il n’est pas vraiment mort.
Alors qu’ils discutent — après que Lupin ait réussi à prouver que c’était bien lui —, quelqu’un frappe à la porte. C’est le jeune Isidore Beautrelet, qui a accepté de rencontrer Lupin avant la publication imminente de l’article où il explique tout sur le pseudo-décès d’Arsène. S’ensuit un dialogue surréaliste où Arsène Lupin demande à Isidore soit de surseoir à la publication, soit de changer l’histoire qu’il a raconté. Si le jeune homme n’obéit pas, son père sera tout simplement enlevé.
Isidore semble se résigner, mais le lendemain matin, Lupin découvre que l’article est paru, et que tous les secrets que le jeune homme a découverts ont été dévoilés. Qu’à cela ne tienne, il fait enlever le père de l’adolescent, et on suit ensuite les efforts de celui-ci pour le retrouver.
Et voici le second tome de L’aiguille creuse qui se concentre sur Isidore et son désir de retrouver son père, tout en résolvant l’énigme de l’aiguille creuse. Le suspense est haletant, et le jeune homme ne ménage pas ses efforts, même s’il sait que son père doit être bien traité par Lupin.
Une nouvelle fois, le mangaka met tout son amour des aventures de Lupin pour coller au mieux au roman, et pour une meilleure immersion, il a passé énormément de temps à consulter les cartes de France afin de dessiner le parcours que Lupin a pu prendre entre Cherbourg, Paris et Chateauroux. C’est toujours un travail très méticuleux qu’il réalise, en plus des recherche en architecture, ce qui donne vraiment un bel écrin aux aventures d’Arsène Lupin.
Maintenant qu’une partie du mystère de l’aiguille creuse est connue, on veut la suite dans le troisième et dernier tome de cet arc !