Lily, l’une des résistantes, a été infectée par un virus logique, et la seule solution que connaissent les résistantes afin de ne pas toutes être touchées, c'est d'éliminer l'androïde infectée afin d'éviter la propagation. L’escadron YorHa, mené par Numéro 2, décide de tenter le tout pour le tout et de sauver Lily. Elles arrivent à éliminer le virus, mais le réacteur de la petite androïde ne repart pas. Elles décident alors de lui en transplanter un nouveau, et l’inimaginable se produit. Lily est réactivée et se remet à respirer.
Plus tard, au camp de la résistance, chacune apprend quelques informations sur les résistantes — qui sont considérées comme des déserteurs au sein du conseil de l’humanité —. Celles-ci ont toutes un prénom, que le capitaine Rose leur a donné, et non plus un matricule, comme l’escadron YorHa. N°21 s’inquiète de son inutilité maintenant qu’elles sont arrivées au camp et qu’elle a déjà calculé le meilleur itinéraire pour se rendre au mont Ka’ala, même si elle est programmée pour analyser des données et les mettre à jour. Elle a en effet commis plusieurs erreurs d’appréciation et de calcul et estime qu’elle n’est pas très bonne dans son travail.
Un second tome clairement divisé en deux grosses parties. La première plutôt calme, au sein du camp de la résistance, avec des androïdes qui apprennent à se connaître et à se faire confiance après avoir soigné Lily, qui se découvre une capacité nouvelle à la suite de son infection.
Puis une seconde partie où elles décident d’attaquer le mont Ka’ala, et où rien ne se déroule comme prévu, les troupes ennemies ayant a nouveau amélioré leur performances, et réussissant à se cacher de leurs attaquants. On a droit à quelques scènes violentes, mais surtout à des scènes où la question récurrente est : se séparer ou pas, pour atteindre l’objectif ?
Quand on ferme ce volume, elles viennent d’atteindre les ascenseurs, et vont tenter de rejoindre le cœur du serveur pour le réactiver. Vont-elles y parvenir ? Mais surtout, à quel prix ?
L’intrigue est assez linéaire, mais l’ensemble se laisse lire facilement. Une des questions qui se posent est : pourquoi la commandante refuse-t-elle une aide depuis l'espace, alors qu'elles ont déjà pu utiliser un satellite pour couvrir la descente de l'escadron ?
Au passage, il faut que je vous signale la couverture cartonnée ornée d’un dessin argenté que je trouve très joli !