Snake Joe intrigue pour que Megumi Ayase quitte Parthenon Productions au profit de son concurrent le label LP Prod. Déçue de l'attitude de Shingo Tachibana à son égard, celui-ci la délaissant de plus en plus au profit de Creamy Mami, la belle idole se montre volontairement hésitante, dans l'espoir de provoquer enfin une réaction chez Shingo.
Yû se sent coupable puisque c'est l'existence de son alter ego Creamy qui a provoqué le froid dans le couple. En compagnie de son ami Toshio, elle va tout faire pour convaincre Shingo de se faire pardonner !
Ce tome-ci est vraiment centré sur la relation entre Shingo et Megumi. Le jeune directeur prend enfin conscience qu'il tient à garder sa première star à ses côtés, et pas seulement pour le travail. Creamy est donc moins présente, au profit de Yû (et ses deux adorables bestioles !) qui essaie de faire le bonheur des deux adultes. Cela sent la fin de la série, d'ailleurs il ne restera qu'un seul tome après celui-ci.
Dans les bonus de remplissage, la mangaka se réfère à plusieurs reprises aux épisodes originaux du dessin animé Creamy, merveilleuse Creamy dont les évènements n'ont pas trouvé place dans ce manga dérivé. Parfois, ils sont évoqués dans le récit lui-même, mais sans plus de détail, le lecteur devant se débrouiller pour raccrocher les morceaux, au prétexte qu'il s'agit alors de l'histoire de Creamy et non de celle de Megumi. C'est assez frustrant pour qui ne se souvient plus de la série animée, car à chaque fois on n'a que quelques lignes bien insuffisantes pour comprendre de quoi il est question. Pourquoi Creamy a-t-elle disparu, pourquoi est-elle réapparue brièvement pendant le projet M ? Mystère...
Le récit mêle un fond sérieux, des touches d'humour et une pointe de magie. C'est vraiment sympa à lire.
