Yôko et Airi arrivent à Akihabara qui était une ville très populaire auprès des otakus, mais aussi le centre de la pop culture japonaise dans les années 2000. Outre des maid café et des magasins et ateliers d’électroniques, elles y découvrent une foule d’animaux exotiques, probablement échappés d’un ancien zoo. Elles finissent même par tomber nez à nez avec un tigre du Bengale qui les ignore royalement.
C’est alors qu’elles se rendent compte qu’elles sont juste à côté de la station de radio qui les a attirées dans cette ville. Elles trouvent l’immeuble, impatientes de découvrir qui est le DJ qui continue d’émettre depuis tout ce temps, mais leur déception est grande quand elles se rendent compte que c’est une IA qui a été programmé par l’ancien DJ de la radio afin de continuer à émettre de la musique depuis cet endroit désert.
Elles décident de rejoindre ensuite Umihotaru où la sœur de Yôko a voyagé autrefois. Mais leur chemin est semé d’embûches, et elles affrontent une violente tempête en cours de route.
Tout comme dans le premier tome, on suit les deux jeunes filles dans leur pérégrinations à moto et c’est vraiment agréable de faire ce voyage avec elle. Certes, ce n’est pas le premier manga post apocalyptique qui parle de voyage à travers le Japon, mais il faut avouer que c’est à chaque fois différent. Là, Yôko veut visiter les mêmes lieux que sa sœur a pu voir avant l’apocalypse, et il y a un côté ultra nostalgique dans l’histoire et les découvertes qu’elles font.
Les dessins sont toujours magnifiques, en particulier les animaux et surtout le tigre à Akihabara. Les ambiances sont ultra bien rendues, au point qu’on peut envier certains point de vue qu’elles découvrent au fur et à mesure. Cela donne envie de visiter le Japon !
Ce que j’aime aussi beaucoup chez ces deux jeunes filles, c’est leur optimisme inébranlable. Rien de les arrête, rien ne leur fait peur et elles prennent soin l’une de l’autre. Et Yôko arrive toujours à trouver un côté positif à ce qui peut leur arriver (bon, sauf pour les rats, là). Mais ce n’est pas gnangnan et cela ne tombe pas dans la facilité scénaristique.
Un second tome très réussi qui nous permet de nous attacher encore plus à Yôko et Airi et qui donne envie de poursuivre avec elle leur voyage à moto.