Les Chroniques de l'Imaginaire

Les promeneuses de l'apocalypse (Les promeneuses de l'apocalypse - 3) - Saito, Sakae

Yôko et Airi partent pour Tsukuba où Airi doit subir une mise à jour de son système afin de ne plus freezer inopinément. Tsukuba est une ville où beaucoup de doctorants venaient faire des études scientifiques. C’est aussi une ville où il reste encore une fusée mais aussi un planétarium que les deux filles ont hâte de visiter. Même s’il n’y a pas d’électricité pour faire fonctionner le spectacle des étoiles.

Le lendemain, elles partent pour Kasumigaura, pour débuter la course aux tampons organisée par sœurette. Kasumigaura est un territoire qui comporte énormément de lacs et c’est au sommet d’une tour qui permet de découvrir le panorama qu’elles découvrent le tampon promis par sœurette.

Yôko veut ensuite se rendre à tout prix au circuit de Motegi où avaient lieu des compétitions mondiales de motos et de courses de voitures. Elles visitent le circuit et les environs, et découvrent un hall d’exposition où elles trouvent des centaines de motos et de voitures mythiques qui ont concouru sur le circuit.

Dans ce volume, Yôko a à nouveau des absences qui la plongent dans le passé, comme des réminiscences oniriques des évènements qui se sont déroulés dans les lieux qu’elles visitent. C’est très intriguant et j’avoue que ça a éveillé ma curiosité. Pourquoi la jeune fille a ces flashbacks, elle qui n’a jamais connu que le refuge de toute sa vie et n’avait jamais mis un pied dehors ?

Comme pour les deux premiers volumes, les dessins sont parfait. Avec énormément de détails sur certaines planches, un sens de l’esthétique très poussé au niveau des bécanes, on voit que le mangaka aime son sujet. Et comme d’habitude, une petite « leçon de chose » qui nous apprend des trucs un peu improbable (là, c’est la façon de découper un canard par exemple).

En outre, j’aime beaucoup le fait que les filles s’habillent avec ce qu’elles trouvent et essaient des costumes. On peut donc voir Airi en tenu de cosmonaute et Yôko en tenue de laborantine. Elles testent aussi la nourriture qu’elles trouvent, et leurs expériences sont souvent amusantes.

Bref, une série que je trouve toujours vraiment sympa et qui, mine de rien, nous montre que sans l’homme la nature se porte beaucoup mieux.