Les Chroniques de l'Imaginaire

The Yakuza's Guide to Babysitting (The Yakuza's Guide to Babysitting - 3) - Tsukiya

Yaeka se fait une amie américaine, Sarah, au parc de jeu. Le choc des cultures est au rendez-vous lorsque Sarah et son père viennent leur rendre visite. L'enthousiasme débordant des invités a de quoi déstabiliser le père de Yaeka. Le sombre chef des Yakuzas va cependant se forcer à être sociable. Il n'est pas le seul à évoluer au contact de Yaeka.

Kirishima se livre à des parties de cache-cache endiablées pour le plus grand plaisir de sa petite protégée. Cependant, son passé n'est jamais loin. Un de ses anciens camarades de lycée, qu'il a violenté, a juré de se venger de lui. Les ennemis du clan sont également à l'affût.

Ce troisième tome de The Yakuza's Guide to Babysitting est un nouveau régal ! C'est un savant mélange de moments de complicité tendre, de combats violents, d'humour et d'émotions. On alterne également entre la vie quotidienne de Yaeka et de son clan et la découverte du passé des protagonistes.

J'ai particulièrement aimé découvrir l'origine de l'amitié entre Kirishima et Rei, les passages bonus avec une Yaeka tout bébé, la folie déjanté de l'ennemi de Kirishima, l'humour des scènes de jeu décalées durant lesquelles les yakuzas ne savent plus comment se comporter.

Le premier chapitre, consacré à Sarah, est également très amusant et donne envie de revoir cette petite famille qui vient bousculer un peu le père de Yaeka. On en apprend d'ailleurs de plus en plus sur tous les personnages secondaires, par petites touches ou par chapitres entiers comme pour Rei, ce qui contribue à l'immersion.

Ce tome contient énormément d'intrigues ou d'éléments d'intrigue différents et pourtant, on ne se perd jamais en route. Tout progresse de manière très claire, avec un suspense bien dosé.

Les dessins savent être tour à tour plein de mignonnerie - surtout quand il est question de bébé et de chats ! - avec des traits très arrondis... ou au contraire, très arides, précis et anguleux dans les scènes de violence. On sait tout de suite à quelle genre de scène on a affaire.

Que dire d'autre à part « vivement la suite ! » ?