La princesse Ludmilla et le prince Lothar ont un peu trop anticipé leurs voeux de mariage, et le bébé à naître aura deux bons mois d'avance par rapport à la date supposée de sa conception. Un bébé prématuré, ce n'est pas si rare, mais un bébé prématuré joufflu et en excellente santé, c'est beaucoup plus compliqué à expliquer quand l'honneur de la famille est en jeu.
Heureusement, le peintre Cazotte, ami de la famille, suggère une solution. La princesse va se retirer dans une maison de campagne pour y attendre la fin de sa grossesse sereinement. Le futur prince pourra alors naître loin des yeux de la cour, et quand le terme officiel sera venu, on annoncera sa naissance officielle. L'idée semble bonne, et c'est toute une petite cour de proches mis dans la confidence qui file à la campagne pour quelques mois.
Bon, j'avoue que je n'ai pas trop accroché à cette histoire. Elle n'est pas mauvaise, mais elle ne correspond pas vraiment à mes goûts, et même si c'est une nouvelle d'une centaine de pages, j'ai un peu peiné à aller jusqu'au bout.
Il y a quelques passages assez amusants, surtout le moment où Cazotte est surpris alors qu'il peint une jeune femme en tenue d'Eve au bord de l'eau un beau matin. Cela reste un conte léger, écrit dans un style un peu vieillot à dessein (telle une correspondance du XIXème siècle) et qui n'a pour autre but que de distraire le lecteur.