Cela fait désormais un an qu'Aristia est revenue sept ans en arrière. Elle est à nouveau une petite fille, qui vit encore dans la demeure de son père. Elle en profite pour faire les choses différemment. Elle est ainsi plus proche de son père, mais a également d'autres amis alors qu'elle n'en avait pas dans sa première vie. Elle passe notamment beaucoup de temps avec Alendis, le fils cadet de Ruth. Celui-ci est amené à devenir un fonctionnaire plutôt qu'un chevalier, mais il fait tout pour se rapprocher d'elle et il est devenu important à ses yeux.
Aristia fait également beaucoup d'efforts pour devenir plus forte. Elle s'entraîne à l'épée avec acharnement, mais sans grand succès car elle a toujours été de constitution fragile. L'absence de son père, obligé de s'absenter pour une durée indéterminée avec son escadron pour régler des troubles, va être l'occasion pour elle de rencontrer un jeune prodige de l'épée : Karseyn, le fils cadet du duc Verita. Un garçon qui manque de manières et au caractère explosif, mais qui cache finalement une grande gentillesse.
Il est cependant un autre garçon dont Aristia n'arrive pas à se faire apprécier : Ruvelise, le prince héritier, à qui elle est promise. En sa présence, elle est terrifiée (la faute aux mauvais souvenirs de sa vie passée...) et accumule les maladresses. Lui pour sa part semble déjà la détester, sans qu'elle comprenne pourquoi. Leurs rencontres occasionnelles sont toujours compliquées...
Ce deuxième tome m'a paru moins prenant que le premier, probablement parce qu'il ne se passe pas grand chose dans sa première moitié. On y voit pourtant Arisitia consolider ses relations avec ses proches, se poser beaucoup de questions sur les différences entre sa vie actuelle et sa vie passée. Elle est entourée d'amour et d'affection, ce qui la rend heureuse. Elle n'en oublie pas moins que le temps passe et qu'il faut infléchir sa vie avant qu'il ne soit trop tard. Certains indices nous sont donnés sans que l'on ne sache encore quoi en faire (les réminiscences et réflexions de Ruvalise quand il croise Aristia, mais aussi de petites choses autour d'Alendis...), ce qui donne très envie de savoir comment tout cela va évoluer.
Les dessins sont toujours aussi beaux. Des vêtements sublimes, des personnages aux expressions bien rendues et aux coiffures élaborées. Sans oublier de jolies couleurs toutes douces, ce qui change agréablement des mangas en noir et blanc... C'est un régal à regarder ! Et j'apprécie vraiment de pouvoir identifier facilement la famille des personnages grace à leur chevelure, c'est une super idée.
L'objet livre lui-même est très bien fini : grand format, couverture ornée de fleurs brillantes, pages épaisses. A noter cependant quelques petites fautes dans le texte par ci par là (orthographe ou confusions de noms). Pas vraiment grave mais un peu dommage.
J'adore et ma fille pré-adolescente aussi !