À Bayence, capitale impériale, tout le monde connaît le Lys Noir, ce mystérieux hors-la-loi masqué qui lutte contre l'injustice du pouvoir. Mais presque personne ne sait que derrière le masque se cache une jeune fille de vingt-et-un ans, Faustine de Castellac. Avec l'aide de ses amis, l'inventeur zinzin Ézéchiel et le vieux maître d'armes bourru Giuseppe, elle a repris l'identité du Lys noir à la mort de son père Armand et œuvre sans relâche à déjouer les plans du marquis de Monzag, le fourbe conseiller de l'empereur qui ne rêve que d'une chose : le pouvoir absolu…
Faustine, premier tome de la trilogie du Lys noir, est un roman qui mêle plaisamment fantasy et aventures de cape et d'épée. Il fait preuve d'une grande simplicité dans son traitement du sujet : François Larzem écrit dans un style clair et sans chichi, son intrigue, pleine de rebondissements, se déroule de manière linéaire, l'univers et ses règles sont développés juste ce qu'il faut, les personnages ont des motivations limpides (souvent énoncées en toutes lettres par le narrateur omniscient), les gentils sont très gentils (et parfois un peu bêtes) et les méchants très méchants. Le tout est très direct sans jamais tomber dans le simplisme, c'est rafraîchissant comme un vieil album de Tintin ou un vieil épisode de Zorro et c'est tout aussi distrayant et impossible à lâcher avant la fin.
Pour autant, le livre est sans doute à réserver à un public un minimum averti, du fait de la présence de plusieurs scènes de combat et de torture assez brutales. Sans la dévoiler, je dirais aussi que la fin détonne par rapport au ton général. Elle semble rendre toute perspective d'un deuxième tome impossible… et pourtant, il y en a bien un.
Envie d'un roman d'aventures sans prise de tête, avec une héroïne attachante qui se bat pour la justice et la liberté ? Faustine ne pourra que vous plaire.