Haru et Ao passent le réveillon du Nouvel An ensemble et c’est pour eux l’occasion de se remémorer combien ce passage de l’an symbolique leur apportait de la joie et l’impression que c’était un évènement très spécial quand ils étaient enfants. Ils décident donc de se faire le plat traditionnel du Nouvel An : le tazukuri (qui est un plat à base de petits poissons accompagnés d’une sauce sucrée).
Après avoir rendu visite à sa famille, Haru arrive à convaincre son frère Mizuki de lui rendre visite. Celui arrive avec tout un tas de cadeaux pour Pîchan, le chat, qui est ravi de l’aubaine.
Au moment du goûter, Haru se rend compte qu’ils n’ont pas de lait pour mettre dans le thé de son frère, et elle file au conbini afin d’en acheter. C’est alors que Mî avoue à Ao qu’il n’a pas toujours autant aimé sa sœur, et lui confie que c’était parfois difficile pour lui d’être le petit frère d’une sœur aussi maladroite et qui vivait dans son monde.
Un peu plus tard, on découvre que Yoshimi, la patronne du café dans lequel Haru et Ao se sont rencontrés, a un admirateur…
Cela fait déjà un an que Haru et Ao sont en collocation, et la série se termine comme elle a commencé, avec beaucoup de douceur et de joie. Pas de grandes effusions, mais juste des personnes qui se sont bien trouvées, ne sont pas pour autant amoureuse l’une de l’autre, mais s’acceptent et se respectent tout en échangeant de bons petits plats.
Comme d’habitude, plusieurs recettes clôturent les différents chapitres et, sans grande surprise, les plats m’ont mis l’eau à la bouche, avec une envie d’acheter du riz et un cuiseur à riz.
Je suis un peu triste de la fin de cette série, qui a toujours été très feel good depuis le début de ma lecture. Les personnages apprennent à surmonter leur chagrin ou leurs rancœurs, et finalement réussissent à y voir du positif, comme Ao avec le souvenir de sa grand-mère chez qui il a passé son adolescence.
Ce tome clôt à la perfection cette histoire et la vie des personnages ne sera pas chamboulée à tout jamais. Ils vont continuer à vivre ensemble, à se côtoyer et à partager plein de petits moments sympas, et je trouve que c’est la grande force de cette série depuis ses débuts : le partage et l’échange sans que l’âge, le genre ou l’orientation sexuelle entrent en ligne de compte. Juste des humains qui veulent être heureux, tout simplement.