Mia a enfin été intronisée comme Lame de l’Église Rouge car elle sauvé le ministère lors d’un assaut de guerriers Luminatii. Bien décidée à venger la mort de son père, et à assassiner Julius Scaeva — le consul qui a ordonné la mort de Darius et demandé que Mia soit noyée — et Duomo — le cardinal qui a aussi participé à l’exécution de son père —, elle concocte un plan compliqué qui doit la mener au pied des deux hommes lors d’un évènement bien particulier.
C’est ainsi qu’elle intègre une troupe de gladiateurs, des esclaves au service de Dona Leona. Intégrer cette troupe est un semi-échec pour Mia, car elle visait l’écurie du père de Leona, qui était prêt à l’acheter très cher à la suite de ses exploits au cours d’un combat. Mais rien n’est jamais simple dans la vie de Mia, et elle se retrouve donc à devoir prouver plusieurs fois sa vaillance et sa technique dans les arènes, afin d’accéder au graal ultime : les grands jeux de Sépulcra.
Bon, autant le dire tout de suite, j’ai trouvé la redondance des combats un peu lourde et il y a au moins une scène de sexe qui est en trop. Pas parce que c’est du sexe, la première scène du genre montre toute la duplicité qu’a acquise Mia au cours de sa formation, mais parce qu’elle n’apporte finalement pas grand-chose à l’histoire. Mais ce sont deux détails qui n’éclipsent pas le fait que ce tome deux est comme le premier opus de cette trilogie : un redoutable page turner.
On y suit Mia dans ses pérégrinations, ses entrainements, ses combats, ses questionnements et ses doutes, mais aussi ses erreurs de jugements, ses tentatives et tout ce qu’elle apprend au fil des pages. Et certaines révélations sont carrément explosives pour la jeune fille qui voit ses repères chamboulés et est forcée de faire une relecture des évènements passés. Toujours accompagnée de Gentilhomme et désormais de Eclipse, la Louve, elle fait vraiment tout pour sortir du lot et gagner sur le sable des arènes.
À la suite des révélations qu’on découvre dans les dernières pages de ce tome, mais surtout à l’auteur qui nous provoque sur le ton de la plaisanterie pour nous dire que la suite sera encore pire (ou meilleures selon le point de vue), j’ai très envie de découvrir l’ultime tome de l’histoire de Mia.
A noter que l’auteur continue d’insérer des notes de bas de page qui sont toujours un régal à lire, même quand il nous dit qu’on est quand même parfois un peu abrutis…
