Alors qu’elle est en voyage scolaire en Ecosse, il arrive une chose étrange à Livia. Impossible pour elle de passer de l’autre côté du mur d’Hadrien pour prendre des photos avec ses camarades de classe. Mais des choses encore plus étranges l’attendent à son retour de voyage.
En effet, sa maison, bien cachée au milieu d’une cour parisienne, a été incendié et ses parents ont disparu. C’est alors qu’un étrange petit homme, haut d’une cinquantaine de centimètres, apparait. Lars — c’est son nom — lui avoue qu’il est une divinité du foyer, et que Livia est la dernière vestale de Rome. L’adolescente posséderait donc un pouvoir qui fait d’elle la gardienne de la flamme sacrée.
Quand des bruits de grattements furieux se font entendre, ils n’ont qu’une solution : fuir. Mais Livia est bien décidée à retrouver et sauver ses parents de la meute de personnages surnaturels lancée à ses trousses. Elle va avoir besoin de toute l’aide disponible et Lars est là pour la guider. Enfin presque.
J’avoue que j’ai choisi ce livre un peu au hasard, en me disant qu’il plairait sans doute à ma nièce quand je l’aurais terminé. Et en fait, j’ai passé un excellent moment en compagnie de Livia, Lars, Hugo, et toutes les antiquités romaines qu’ils ont pu invoquer au fil du livre.
Pour commencer, le récit est très rythmé. Pas de temps mort, et quand il y a des pauses entre deux actions c’est l’humour qui prend la place, et j’avoue que je n’ai pas boudé mon plaisir. Les personnages sont tous drôles, les réparties font mouche, et surtout j’ai trouvé que l’ensemble était très fluide et très naturel. Bien que Livia et Hugo emploient un langage un peu plus châtié que des adolescents lambdas (il n’y a pas de « gros mot » dans les dialogues par exemple), le style ne fait pas du tout artificiel. C’est vif et rigolo, et surtout on apprend des tas de choses.
C’est le second gros bon point de ce livre. On apprend pas mal de choses sur les Lares, mais aussi les mânes. Les mânes peuvent être invoqués à l’aide de nourriture et de fleurs. Lars utilise donc des sandwichs et des tulipes la première fois, puis doit passer au panini pour ne pas lasser les mânes (qui parlent beaucoup gastronomie à ce qu’il paraît quand ils ne sont pas invoqués).
Ce livre est donc une réussite et quand je l’ai refermé je me suis surprise à me demander si une suite serait possible. Bref, j’ai vraiment beaucoup aimé !