Twilight est un espion insaisissable qui travaille dans l’ombre afin de maintenir la paix dans le pays. Il est parfaitement heureux de sa vie mouvementée entre menace, séduction, explosion et déguisement en tout genre. Jusqu’au jour où on lui confie LA mission qu’il ne doit pas rater : se rapprocher de Desmond afin de se renseigner sur ses projets politique. Pour cela, sa hiérarchie lui demande de se marier et d’avoir un enfant. En une semaine. Car la seule façon de se rapprocher de Desmond, c’est d’infiltrer l’école de son fils, le seul lieu où il se rend parfois pour des mondanités.
Pour avoir l’enfant, ce n’est pas vraiment un problème. Il se rend dans un orphelinat et adopte Anya, une gamine aux cheveux roses qui fait tout pour être choisie. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’Anya est le fruit d’expériences de laboratoire et qu’elle a un don qui peut se révéler précieux : elle est capable de lire dans les pensées des gens. Quand elle lit dans son esprit et découvre que Twilight est un espion, elle est aux anges. Elle adore les dessins animés d’aventure et d’espionnage.
Pour avoir une femme, c’est un peu plus compliqué, mais il ne peut pas y couper. Le formulaire d’inscription à l’école indique bien que les deux parents doivent être présents aux entretiens, et sans maman, Anya perdrait toute chance d’entrer dans le prestigieux établissement. C’est alors qu’ils font la connaissance de Yor, une jeune femme au premier abord très gentille, qui accepte de jouer la comédie, puis de contracter un mariage avec Loid Forger (le nouveau nom de Twilight). Ce que Loid ne sait pas, c’est que Yor n’est pas simplement une jolie jeune femme. C’est une tueuse impitoyable, connue dans le milieu sous le nom de Princesse Ibara.
La seule à connaître la vérité sur cette étrange famille est donc Anya, ravie de sa nouvelle condition.
Pour ce premier tome, je vous épargnerai les différentes situations dans lesquelles les trois personnages vont se connaître et se croiser mais je peux vous assurer que c’est hilarant. Anya se révèle tout de suite très attachante, mais aussi très maladroite. En effet, même si son don l’aide beaucoup, elle n’a encore que quatre ou cinq ans (bien qu’elle prétende en avoir six pour convaincre Loid de la choisir à l’orphelinat), et elle a toute la maladresse de son âge malgré son envie de bien faire.
Loid peut paraître très froid au premier abord, mais on comprend rapidement qu’il ne peut pas se résoudre à abandonner à nouveau Anya quand il comprend que cette dernière va avoir un peu de mal à passer les examens d’entrée à l’école. Mais avec l’aide de Yor, ils passeront ensemble avec succès les épreuves d’admission et j’avoue que c’était très drôle.
C’est un excellent premier tome qui inaugure une série dont le succès ne se dément pas depuis ses début en 2019 au Japon. J’avoue que je suis absolument fan d’Anya et de sa passion pour les cahouètes et les dessins animés d’espionnage.