Oak a été enlevé et emmené dans les sous-sol du château à la capitale. Après un moment de profonde détresse, Pilly et Karen décident d’aller le sauver, et se font passer pour la famille d’un médecin de la ville, en échange de plantes médicinales et d’un laisser passer pour entrer dans la capitale.
Mais entrer au château n’est pas aussi simple que prévu. Pilly découvre que l’une des rares façons de le faire est de devenir garde. Mais, même en pleine période de recrutement, la garde n’accepte que les hommes. Qu’à cela ne tienne, Pilly se coupe les cheveux très court, décide de se faire appeler Roble, et se présente aux recruteurs qui commencent par se moquer d’elle.
Avant de changer d’avis devant sa maîtrise de l’épée et du combat. C’est alors que surgit la capitaine Rudbeckia, surnommée Le Roc, qui met aussi à l’épreuve Pilly, et décide finalement de l’engager dans la garde.
Mais avoir accès au château n’est toujours pas une sinécure.
Le trait de Yumeji est toujours aussi délicat et fin, ce qui lui permet de souligner subtilement les aspects les plus sombres de l’histoire. L’enchevêtrement de ronces qui emprisonnent Oak, par exemple, se détache parfaitement sur le fond noir choisi pour souligner le danger que représente l’inquisiteur face à lui.
Le scénario a toujours un côté manichéen, et dans ce tome Pilly doit à nouveau faire des choix cornéliens. Et le dernier chapitre est l’un des pires choix qu’elle va avoir à faire, car cela ne la concerne pas qu’elle-même, mais toutes ses sœurs sorcières qui sont en danger. On se demande donc ce qu’elle va pouvoir bien faire pour éviter cette chasse, qui semble inévitable.