Anya, Yor et Loid vont effectuer une croisière de quelques jours. Anya et Loid, grâce à la petite fille qui a gagné le premier prix dans un jeu truqué, et Yor pour une mission bien particulière : elle doit protéger une mère et son enfant des tueurs qui la poursuivent à cause des crimes que son mari, un mafioso, a commis auparavant.
Autant dire que ce n’est pas une sinécure ! Anya et Loid logent dans une cabine de troisième classe tandis que Yor est en première classe, d’où elle ne peut avoir aucun contact avec sa famille. Et quelque part, ça n’est pas une mauvaise chose car les méchants sont bien décidés à faire la peau à sa cliente, et à ses gardes du corps par la même occasion. Et Yor doit à tout prix protéger son anonymat et le travail qu'elle effectue sous couverture.
Yor va donc devoir déployer tout son art pour protéger la jeune mère et son enfant, tandis qu’Anya va essayer de l’aider quand elle le pourra. À son niveau évidemment, mais ce n’est pas facile entre toutes les activités qu’il y a à faire sur le bateau, son père qui ne la lâche pas d’une semelle, et toutes les pensées qu’elle entend en permanence !
On l’aura compris, c’est Yor et son travail très particulier qui sont mis en avant dans ce huitième volume de la saga. Et c’est très intéressant, car au-delà de la violence inhérente à son activité, on comprend très vite que Yor aime ce qu’elle fait. Oui elle l’a fait pour l’argent pendant longtemps, mais désormais, elle veut œuvrer pour la paix de son pays et la protection des personnes. Comme Loid en fait.
Anya a un rôle moins central dans ce tome, mais les scènes avec elle sont toujours très drôles, surtout quand elle fait tourner en bourrique Loid, qui ne la comprend pas du tout. Et Loid, quant à lui, essaie de jouer les papas modèles et de se rapprocher de sa fille, car, après tout, cela fait partie de l’opération Strix. C’est ainsi qu’on le retrouve affublé d’une tenue de vacancier totalement ridicule tandis qu’Anya fait des caprices pour obtenir des souvenirs qui le sont tout autant.
Beaucoup de combats, tous différents, beaucoup de coups bas, c’est ainsi que l’on pourrait définir ce huitième tome qui, comme tous les autres, donne envie de lire la suite !