Loid a fait un malaise en apprenant qu’Anya a eu un nouveau tonitos à l’école et, tandis qu’il est étendu sur le canapé, tous ses souvenirs d’enfance remontent à la surface. On découvre donc un Loid, enfant, qui joue à la guerre avec ses amis tandis que les adultes nient le danger qui plane au-dessus du pays. Quand l’enfer se déchaîne, personne n’est vraiment prêt à affronter les événements.
Loid perd sa mère dans un bombardement, puis s’engage volontairement pour non pas défendre son pays, mais obtenir une forme de vengeance pour la perte de sa mère mais aussi celle de ses amis d’enfance. Plus tard, il est repéré par les renseignements de l’armée de terre qui vont le recruter et le former pour qu’il devienne le meilleur espion du pays.
Dans le restant du tome, on va avoir Yor qui va se rapprocher de la mère de Damien tout en ignorant qui est cette femme au début, Franky et Bond chercher l’amour dans un parc tandis qu’Anya essaye de gratter des stellas auprès du surveillant général, Mr Henderson.
C’est un tome beaucoup plus sombre que les autres, qui plonge directement dans le passé de Loid et qui nous montre son parcours depuis l’enfance jusqu’à son engagement dans les renseignements. Les passages sont durs, certaines doubles pages percutantes du point de vue psychologique, quand on se rend compte de tout ce qu’il a perdu au fil du temps. Mais c’est très intéressant, car cela nous fait comprendre pourquoi Loid est autant attaché à la paix. Et on comprend beaucoup mieux qui est le petit garçon sur la couverture, couverture elle aussi beaucoup plus sombre que les précédentes.
La fin du tome est un peu plus légère, avec les aventures habituelles de la famille Forger, même si on est tristounet en voyant le râteau que se prend Bond quand il tente de séduire une demoiselle chien.
Les missions bonus sont toujours rigolotes surtout quand on voit Loid calculer combien de volumes il faudrait pour qu’Anya obtienne tous les stellas dont elle a besoin pour devenir Imperial Scholar, c’est vertigineux !
Vivement la suite !
