Ce petit roman raconte les derniers jours de Gustav Malher, célèbre compositeur et chef d'orchestre. En 1911, Malher se meurt, en croisière, sur un bateau. Allongé sur une chaise longue, au soleil, sur le pont, il se remémore certains des souvenirs les plus marquants de sa vie, comme l'amour pour ses filles et sa femme, ses rencontres avec Rodin, Freud, son plus beau concert, son métier de directeur de l'Opéra de Vienne. Un jeune marin est affecté à son service, et il se confie un peu à lui.
Il évoque le décès prématuré de sa fille ainée, ses problèmes conjugaux, bien qu'Alma sa chère épouse soit également sur le bateau, inquiète pour son mari qu'elle continue à aimer malgré l'ennui. La musique n'est finalement pas très présente dans cet ouvrage, on a quelques bribes sur la composition de la Neuvième, quelques souvenirs de son plus beau moment lors de la direction d'un concert (les pages que j'ai trouvées les plus émouvantes) mais c'est tout. Rien sur son génie, très peu de chose sur sa musique. On comprend que c'est un homme qui n'a pas été facile à vivre, plein de contradictions, de fragilité, de mal de vivre aussi.
C'est à la fois intéressant, et parfois ennuyeux. Les souvenirs sont un peu jeté en pâture, c'est décousu, fade. Ce n'est pas une biographie, c'est une suite de souvenirs, d'événements, dans un ensemble un peu mélancolique.
Je ne connais pas du tout la musique de M. Malher, peut-être ne suis-je pas le bon public pour ce roman.
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