L'ALA, avec ses convictions véganes et pro-animales affirmées, veut toujours rallier Charlie à sa cause. Tous les moyens sont bons et l'organisation n'a pas hésité à enlever Lucie pour l'attirer. Le piège a échoué et à la fin du troisième tome se produisait dans le même temps une catastrophe : les parents adoptifs de Charlie périssaient dans l'incendie de leur maison. La théorie de l'accident involontaire est difficile à envisager. La ville s'était retournée contre la famille Stein et leur avait demandé de partir incessamment, leur présence étant devenue dangereuse pour la communauté. Mais de là à mettre le feu à leur maison... Quant aux membres de l'ALA, ils étaient avec Charlie au même moment. Peuvent-ils être coupables ?
Quoi qu'il en soit, Charlie est parvenu à s'enfuir et est maintenant activement recherché. Lucie le retrouve facilement, suivie de près par le shérif Phil qui prend fait et cause pour l'humanzee, victime selon lui d'un acharnement injustifié. Il décide même de le garder avec lui en tant que nouveau propriétaire. En effet, Charlie, en tant que mi-humain mi-animal, est considéré comme un objet et peut appartenir à qui le trouve. Phil espère ainsi le protéger mais, évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu...
Ce quatrième tome développe la relation entre Charlie et Lucie, qui révèle le secret lié à son identité évoqué dans le troisième tome. Charlie entre quant à lui dans une nouvelle étape : il fait sa puberté. Auprès de Lucie et de Phil, il trouve une nouvelle famille, qui ne remplacera jamais la sienne mais qui va l'aider à mieux faire face aux ambitions de l'ALA, qui n'entend pas calmer ses ardeurs, bien au contraire.
Cette série est si bien menée et addictive qu'on avait déjà hâte de découvrir le cinquième tome. Mais la fin de ce volet apporte un nouveau rebondissement totalement inattendu qui donne encore plus envie de connaître la suite. On l'attend avec impatience !