Desha, le souverain des enfers, fait le point sur la situation. Persuadé que tout aurait dû se régler avec un duel entre Bosse et lui, il se retrouve à affronter Domas dans une joute sans merci. Domas veut en effet fermer la porte des enfers, et Desha est bien déterminé à l’en empêcher.
C’est alors que Gigan surgit, portant dans ses immenses paluches Boji. Le garçonnet est profondément troublé de revoir Domas, qui a tenté de le tuer, mais le chevalier, pris de remords, décide de porter à nouveau son allégeance à Boji, et de tout faire pour se racheter, y compris donner sa vie, ce qui perturbe beaucoup le jeune Prince. Desha ordonne alors à ses hommes de capturer Gigan mais, sans leur capitaine, leurs actions ne sont pas coordonnées et c’est le chaos.
Desha annonce alors son intention d’éliminer Miranjo, et on comprend alors que c’est elle qui a tué la mère de Boji, qui a tout fait pour le protéger lors de ce funeste jour, et il explique aussi que Gigan est un criminel qui ne mérite que de mourir. Mais il va changer d’avis et le ramener avec lui dans les Enfers, avec les autres bestioles.
Un tome riche en rebondissements où on apprend beaucoup de choses du passé de différents protagonistes. On voit la vraie mère de Boji qui a tout fait pour le protéger, et l’histoire de Gigan est d’une cruauté inouïe.
Ce tome permet à Boji de montrer à Desha qu’il n’est pas le simple petit garçon incapable de se battre dont tout le monde a gardé le souvenir, mais il nous montre aussi combien il a pu être touché par les trahisons qu’il a subies. Loin de s’essouffler, l’histoire semble prendre de plus en plus d’ampleur et Boji montre à tous combien il pourra être un grand roi.
L’histoire bonus nous montre aussi le grand cœur du petit garçon, toujours soucieux de venir en aide à ceux qui en ont besoin.
Et comme d’habitude, j’ai hâte de découvrir la suite.