On apprend dès les premières pages par la bouche d’Apeas que les projets de Miranjo sont de faire sombrer le pays et voir la reine disparaître. En effet, elle veut à nouveau parcourir le monde avec le roi Bosse (qui a, rappelons-le, pris possession du corps de son propre fils pour revenir à la vie). Apeas avoue aussi qu’il est prêt à tout pour que Miranjo obtienne ce qu’elle désire, mais il renonce à affronter Boji et laisse celui-ci poursuivre sa mission : retrouver Miranjo et l’arrêter.
Quand Ombre et lui arrivent auprès de Miranjo, ils se retrouvent confrontés à Ouken, le guerrier quasi invincible. S’engage alors un combat épique où tous les coups sont permis. Et Boji découvre à son grand désarroi que l’épée d’Ouken est indestructible, même quand il emploi sa technique secrète. Le combat semble alors inégal, surtout quand Miranjo leur avoue que Ouken est immortel.
Ce neuvième tome recèle bien des surprises. Outre le combat de Boji contre Ouken qui prend une large place, on découvre l’enfance de Miranjo et comment ses liens se sont tissés avec le roi Bosse. Roi qui avoue que Miranjo est la personne la plus précieuse au monde à ses yeux et qu’il est prêt à tout pour qu’elle soit heureuse. Et quand on apprend son passé, on comprend pourquoi.
Encore un tome où les révélations s’enchaînent ! On comprend de mieux en mieux ce qui se passe du côté des « méchants » de l’histoire, et, comme d’habitude, c’est beaucoup plus ambivalent que ce qu’on pourrait croire au premier abord. Même si parfois les rebondissements et les retournements de situation semblent quand même être un peu trop faciles, cela n’enlève rien aux qualités de la narration. On en vient même à se demander qui va trahir qui au prochain combat, et ça donne un petit côté assez piquant à l’intrigue.
Les illustrations inter chapitres sont toujours très sympa, et j’ai particulièrement aimé le petit lexique de Boji pour comprendre une partie de ses onomatopées.
Que nous réserve la suite ?