Tetsujiro et les autres guerriers errants arrivent à pénétrer le bastion de Kâra et entrer dans l’arbre monde dans l’espoir d’affronter Kâra. Mais ils tombent dans un piège, sous la forme d’un banquet auquel ils sont conviés.
Pour tenter de sauver ses compagnons et retourner dans son propre monde, Tetsujiro se retrouve dans l’arène pour affronter Spartacus, le gladiateur qui s’est rebellé contre Rome et qui est à l’origine de la troisième guerre servile.
C’est un adversaire plus que redoutable et Tetsujiro peine à l’affronter. Il meurt plusieurs fois, sous les vivats de la foule, et Spartacus semble complètement insensible à tout ce qui l’entoure. C’est alors que Crixos, une gladiatrice, ancienne compagne d’armes de Spartacus, entre dans l’arène.
Ce résumé est très succinct, j’en conviens, mais il faut avouer que les trois quart de ce tome est consacré aux combats entre Tetsujiro et Spartacus. On y apprend pas mal de choses (par exemple que les résurrections sont limitées et qu’à chaque mort, les guerriers perdent un peu de leurs souvenirs) mais on reste sur de la baston pure et dure.
De la baston violente, sanglante, sans pitié, avec tout de même cette envie constante de Tetsujiro de vouloir survivre pour retrouver son fils et sauver ce monde où le chaos règne.
Comme pour les deux premiers tomes, les combats sont dynamiques, et le trait de Matsubara se prête admirablement à ce délicat exercice de « je dois en faire beaucoup mais pas trop ». Et il faut avouer que le résultat est là, sauf sur une double page où le héros est littéralement coupé en deux par la reliure, et où l’image perd de sa force. Mais je chipote, le reste du volume est toujours un régal pour les yeux.