Thoutmosis III, le jeune héritier du trône, a reçu le titre de chef des armées et s'est trouvé une épouse. Pourtant, sa belle-mère la reine Hatchepsout s'accroche de toute ses forces au titre de pharaon, malgré sa santé déclinante.
Piquée par les propos de la jeune Meryet, qui lui reproche d'avoir caché sa féminité alors qu'elle aurait du s'en servir pour apporter l'espoir à toutes les femmes d'Egypte, Hatchepsout réalise qu'elle ne s'est jamais acceptée elle-même. A la fin de sa vie, elle décide donc d'exhiber sa condition de femme à son peuple, alors qu'elle s'était jusque-là évertuée à la cacher. Voilà qui ne sera pas du goût de tout le monde...
Ce neuvième tome marque donc la fin de l'adaptation en manga de la vie de la grande reine d'Egypte Hatchepsout, une femme forte qui régna à une époque où son sexe aurait du l'en empêcher (pour rappel, vers le XVème siècle avant notre ère). On y voit logiquement les dernières années de ce pharaon féminin, mais également comment vont lui succéder Thoutmosis III puis le fils de celui-ci Amenhotep, et comment l'histoire en sera changée. Hatchepsout s'inquiétait beaucoup de l'image qu'elle laisserait derrière elle aux générations futures, et il est vraiment triste que sa mémoire ait été effacée si peu de temps après sa mort. Heureusement que les historiens ont pu faire revivre sa mémoire et patiemment révéler les détails de sa vie. Saviez-vous que sa momie n'avait finalement été découverte que tout récemment, en 2007 ? C'est ce que nous apprenons dans le bonus pédagogique de fin d'ouvrage, bonus présent dans tous les tomes de ce manga.
La série est restée d'excellente qualité du début à la fin, avec un juste dosage de réalité historique, de vie personnelle et d'informations culturelles, le tout avec des dessins splendides de bout en bout. A conseiller très largement à tous les amateurs d'Egypte ancienne, ou tout simplement aux curieux !
