Le petit groupe d’humains améliorés est transporté à Mumbai, d’où est originaire Ada. En face d’eux, Baun a été transformé en monstre capable de détruire la ville, et Adaa va tenter de s’opposer à l’immonde bestiole. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire, et Adaa va avoir besoin des autres membres du groupe pour essayer de l’arrêter. A l’ultime instant, il va comprendre que Baun est toujours conscient sous son apparence monstrueuse, et ce à quoi il aspire par-dessus tout est de redevenir humain et rentrer chez lui.
Alors que le combat se termine, un être doté d’ailes blanches et disant servir le Seigneur de la Renaissance fait son apparition. Son but ? Éliminer les tuniques blanches, c’est-à-dire le groupe d’Hanami et de Soso, sous prétexte qu’ils sont des démons. C’est alors que la concierge fait son apparition dans le ciel (décidément, c’est une manie) et le groupe des tuniques blanches est à nouveau téléporté dans l’arche. Où certains vont découvrir des choses pas très catholiques dans les sous-sol du vaisseau.
Peu de temps après, le groupe est divisé en deux. Certains arrivent au beau milieu de Paris, et d’autres à Samarcande. Leur but ? Trouver « le cercle ». Mais ils ignorent ce que c’est.
Ce second tome de Gestalt est tout aussi intense que le premier. On ne comprend toujours pas ce que veut le concierge, mais on voit l’évolution de ceux qui ont été « choisis ». C’est très intéressant de voir ceux qui vont tout faire pour survivre, y compris vénérer un faux dieu, tandis que les autres tentent de se révolter.
On a donc cette fois-ci un épisode qui montre combien les humains sont prêts à tout pour leur propre survie, y compris sacrifier d’autres gens. On y retrouve aussi le fanatisme aveugle de certaines religions, et j’avoue que dans le contexte actuel, cela prend une autre dimension.
J’ai hâte de découvrir le troisième volume afin de voir ce qui va finalement arriver à tous. Le monde va-t-il être sauvé ? L’humanité va-t-elle disparaitre ?