Pénélope évite autant que possible de prendre ses repas avec sa famille. Quand elle est invitée formellement par le Duc à les rejoindre à table, elle n’imaginait pas que ce dîner allait représenter une véritable épreuve. On lui a attribué des couverts de dinette, avec lesquels elle est incapable d’avaler la moindre bouchée et, quand elle s’en rend compte, elle arrive à faire punir la femme à l’origine de son humiliation. Pendant ce dîner, elle apprend qu’elle est invitée au tournoi de chasse annuel alors que l’année précédente son personnage avait menacé d’autres nobles avec une arbalète. Elle doit aussi promettre qu’elle ne portera pas atteinte à l’honneur de la famille, ce qu’elle fait tout en étant en proie à plusieurs interrogations.
Plus tard, elle découvre que Eckles, l’esclave qu’elle a sauvé, est le souffre-douleur des autres gardes de la famille. En effet, il a un statut d’esclave, et en tant que tel il ne peut s’entraîner avec les autres nobles, mais il subit des brimades à chaque fois qu’il casse une épée d’entraînement en bois. Elle découvre aussi qu’une des sentinelles la traite d’usurpatrice, ce qui est passible de la peine de mort. Elle décide donc de prendre les choses en main et emmène Eckles avec elle chez l’armurier où elle lui achète plusieurs tenues d’entrainement ainsi qu’un monceau d’épées en bois. Elle en profite aussi pour acheter quelques amulettes qu’elle distribue ensuite à sa famille mais aussi à sa suivante.
Et pour être mieux préparée à la grande chasse, elle décide de s’entraîner au tir à l’arbalète, ce qui n’est pas du goût de Derrick, le Duc héritier, qui décide de prendre les choses en main.
Tandis que la jauge d’affinité se remplit à vitesse grand V entre Pénélope et Eckles, la jeune femme a plus de mal à faire de même avec sa famille, et c’est toujours intéressant de voir ses réactions quand elle tente de répondre de la meilleure façon qui soit pour ne pas se faire trucider au sein même de sa famille.
La fin du volume donne très envie de connaître la suite, car l’héroïne et d’autres personnes se retrouvent dans une situation délicate dès le banquet organisé avant le début de la chasse.
C’est toujours un plaisir de recevoir un volume des éditions Kotoon, car outre une fabrication soignée, il y a souvent des petits goodies, en l’occurrence pour ce tome deux marques pages à l’effigie de Callisto Regulus, le grand méchant de l’histoire, et Winter Verlandi, un magicien un peu louche, qui complètent la collection commencée avec le premier tome.