Les humains ont perdu la capacité de rêver par eux-même et doivent faire appel à des Dreamaker pour espérer avoir un vague souvenir de rêve à leur réveil. Beaucoup s'en passent, car les services des mages spécialisés coûtent très cher, mais Kiio veut à tout prix échapper à sa triste réalité et rend visite chaque jour à la Dream House de son quartier pour essayer de soutirer un rêve moins cher au grand-père qui tient les lieux. En vain jusqu'à maintenant.
Lors de l'une de ses visites impromptues, il découvre un garçon de son âge endormi dans la serre du mage et Kiio se pose beaucoup de questions sur sa présence en ces lieux. Toujours curieux, il parvient à entrer en contact avec lui et apprend que son prénom est Akira, mais surtout qu'il est le petit-fils du Dreamaker local. Les deux garçons deviennent très rapidement amis, sous l’œil tout d'abord sceptique du grand-père.
Mais Kiio a caché à tout le monde que son quotidien à la maison est très compliqué, et chacun de ses retards est lourdement sanctionné par ses parents. Et quand il recueille un étrange animal, il n'a qu'une peur, que celui-ci soit découvert et qu'il lui arrive malheur.
Bon, autant le dire tout de suite, si j'ai été séduite par le dynamisme de certaines planches et le chara design des deux garçons, le scénario, lui, est beaucoup trop bordélique pour être compréhensible. J'imagine que certains points seront éclaircis plus tard, mais on saute du coq à l'âne beaucoup trop vite pour que l'intrigue soit intéressante, et surtout il y a des incohérences de scénario. Par exemple, Kiio veut à tout prix protéger le petit animal qu'il a recueilli, et sur la planche suivante, quand il est sauvé par le grand-père, il part sans lui, le laissant dans l'appartement à la merci des méchants parents ?
Et ce n'est pas la seule chose qui m'a fait tiquer dans cette histoire. Certains passages sont très lourds, et même si j'ai aimé la dynamique de certaines pages, d'autres en deviennent carrément brouillonnes. C'est dommage, je pense que ce titre a du potentiel, mais pour l'instant il ne m'a pas donné envie d'en lire plus.