Les Chroniques de l'Imaginaire

Villain to kill (Villain to kill - 1) - Fupin & Eunji

Cassian est l’un des meilleurs psykers de l’organisation Lampas, qui se charge de pourchasser les super vilains, mais ses manières sont très controversées, ce qui lui apporte pas mal d’ennuis avec sa hiérarchie. Alors qu’il retrouve Jeff, son mentor qui doit lui confier quelque chose d’important, ils se font tous deux éliminer. Mais Cassian revient à la vie dans la peau d’un lycéen coréen martyrisé par ses petits camarades.

Il découvre alors qu’il a obtenu des pouvoirs de supers vilains, mais qu’il a gardé tous ses réflexes et son entrainement de psykers, même s’il n’en est plus un. De plus, juste avant de mourir, Jeff a confié un médaillon à Cassian, qui contient un noble esprit nommé Moros qui, après l’avoir réincarné, va se charger de l’instruire sur ses nouvelles capacités et lui être d’une aide précieuse.

En effet, Cassian décide qu’il ne veut pas être un super vilain, mais qu’il veut d’abord découvrir pourquoi Jeff a été tué, et qui tire les ficelles derrière tout cela. Mais la frontière entre psykers et vilain est bien mince, et il va devoir apprendre à utiliser ses nouvelles compétences et affronter à la fois ses anciens alliés et les vilains prêts à tout pour faire le mal.

Sur un scénario plutôt déjà vu de régression (c’est-à-dire quand un héros meurt et se réincarne dans le même monde mais dans un autre corps), Villain to kill apporte un côté super héros/anti héros assez intéressant. En effet, Cassian est tout d’abord du côté des « gentils », même si son comportement est plutôt borderline. C’est-à-dire que toutes les méthodes sont bonnes pour arriver à ses fins et tant pis pour l’éthique. Quand il devient un vilain, il n’a pas envie d’en être un, et met donc ses capacités au service de la justice. Enfin. De sa justice pour être plus précise, et cela donne un héros assez imprévisible.

On ajoute à cela un noble esprit que seul Cassian peut voir et qui joue le rôle d’acolyte invisible (mais avec des pouvoirs très utiles) et on est clairement sur le style super héros un peu façon Batman (mais Cassian n’hésite pas à tuer, contrairement à l’homme chauve-souris).

Pour l’instant, ce premier tome est très prometteur, avec quelques affrontements très dynamiques et une intrigue classique mais efficace.

Ce service presse m’a été envoyé dans une jolie enveloppe bleue et il était accompagné d’un pin’s représentant Moros (mais sans les supers pouvoirs, dommage !).