La maire d’Athena, la petite ville où vit et travaille Charlie Harris le bibliothécaire avec son chat Diesel, lui confie quatre volumes du journal de l’une de ses ancêtres afin de les intégrer au fond historique de la communauté. En effet, ces volumes pourraient avoir une valeur historique certaine puisque ce journal a été tenu par Rachel Long au moment de la guerre de Sécession et qu’ils représentent un point de vue féminin sur la vie, plutôt difficile, de l’époque.
Très vite, ces carnets attirent du monde dans le bureau de Charlie. Tout d’abord Marie Steverton, une professeur au sein du département histoire de l’université, puis Kelly Grimes une journaliste. La première voudrait un accès illimité et immédiat aux quatre volumes, et la seconde aussi. Charlie s’étonne de cet engouement pour le journal d’une quasi inconnue, et l’affaire prend un tour étrange quand les carnets sont volés. Et que Marie est découverte morte après avoir été renversée par une voiture dans sa rue.
Alors que la maire apporte un autre volume du journal qu’elle aurait découvert dans le double fond d’une malle, les carnets réapparaissent, mais avec des pages manquantes. Qui a tué Marie et pourquoi ? Qui a pu voler les carnets pour en prélever certains passages sans doute gênants pour la famille de la maire d’Athena ? C’est ce que va s’atteler à découvrir Charlie en compagnie de son chat qui le suit partout.
A la fin du volume se trouve une nouvelle de quelques pages où nous découvrons comment Diesel et Charlie se sont rencontrés !
Décidément, Charlie semble attirer les mésaventures et les cadavres et cette fois-ci, le plus compliqué à trouver était le motif de la mort et du vol des carnets. L’intrigue s’est révélée assez bien ficelée, avec une intrigue secondaire à propos de plusieurs morts ayant eu lieu pendant la rédaction du journal de Rachel et quelque part j’avoue que c’était cette intrigue secondaire qui m’a le plus intéressée.
Le style est toujours simple, peut être un peu répétitif, mais il demeure efficace et c’est toujours intéressant de découvrir ce qui peut se passer dans une petite ville du Sud des États-Unis. C’est en grande partie pour cela que j’aime toujours cette série de cosy crime, avec Diesel le Maine Coon, qui est de plus en plus omniprésent au fil du temps dans le récit (même si c’est pour réclamer des câlins et des morceaux de poulets…).