Le petit groupe a réussi à récupérer le carburant dont ils vont avoir besoin pour faire décoller le dirigeable et s’enfuir de la cité prison. L’évasion est prévue le jour du discours que tiendra le dieu vivant, afin de profiter de l’absence quasi-totale des gardes dans les hangars.
Mais le plan ne va pas se dérouler comme prévu. Pour commencer, le dieu vivant exige de Léo qu’il fasse une allocution au sujet de son invention, et le jeune garçon ne sait pas comment se dérober à son devoir. S’il refuse, ses amis seront en danger. S’il accepte, jamais il ne pourra partir avec eux. Keith arrive à le convaincre de s’enfuir avant l’allocution, mais quand ils arrivent dans le hangar, ils découvrent d’autres prisonniers qui veulent s’enfuir avec eux, coûte que coûte.
Au mépris de sa propre sécurité, Chloé intervient, le cœur ravagé de montrer sa violence à son frère. Mais elle n’a pas le choix.
Un dernier tome dont l’apothéose est le combat de Chloé contre tout ceux qui veulent les arrêter, et où elle démontre, tout en finesse, qu’elle est vraiment la meilleure au combat, surtout quand son frère risque d’être la victime directe du dieu vivant.
Les dernières pages sont bouleversantes, mais je ne vous en dirais pas plus. Tout ce que j’ai à rajouter au sujet de cette série, c’est qu’elle m’aura accrochée du début à la fin, grâce à son scénario mais aussi aux dessins dont la noirceur mêlée de poésie m’a vraiment transportée au sein de la cité prison, et dans les émotions des personnages.
Une véritable réussite d’un bout à l’autre, j’ai adoré.