Sarah est entre la vie et la mort à l’hôpital. Lilac est persuadée qu’elle peut l’aider, mais Virgil est réticent à lui donner un produit qui pourrait booster ses capacités de médium. Quand il le fait, Lilac perçoit alors toutes les incarnations passées des malades qui se trouvent autour d’elle à l’hôpital, mais aussi celle de Mr Samuel qui est venu voir Sarah.
Sarah quant à elle se débat à la frontière de la mort. Elle doit affronter ses plus grandes peurs et ses plus grandes angoisses si elle veut revenir dans le monde des vivant. C’est un combat compliqué, car son adversaire veut l’attirer du côté obscur, et utilise tous les coups bas possibles et imaginables afin de la convaincre de le rejoindre.
Alors qu’elle chercher à toucher Sarah sur le plan astral afin de l'aider, Lilac découvre le passé de Mr Samuel, mais elle voit aussi des événements graves qui concernent son frère Virgil.
Un second tome tout aussi intense que le premier, avec une grande mise en avant des amis de Sarah qui font tout ce qu’ils peuvent pour la sauver des griffes des ténèbres. Ils doivent au passage combattre leurs propres démons et apprendre à approfondir la confiance qu’ils ont les uns envers les autres.
Sarah doit avancer dans son deuil, et on voit vraiment bien le moment où elle comprend qu’elle doit accepter le chagrin causé par la disparition de sa mère afin de pouvoir vaincre les ténèbres qui l’entourent.
L’ensemble de l’histoire est toujours aussi chouette, on découvre Mr Samuel sous un autre angle et il devient plus sympathique. Le seul bémol à mon goût, c’est l’épreuve supplémentaire que Sarah va devoir surmonter quand elle apprend la maladie de son frère. Je trouve que c’est la touche un peu « too much » de l’histoire, mais c’était sans doute pour mieux servir la fin du récit qui débouche sur beaucoup plus d’espoirs pour Sarah et sa famille.
C'est vraiment une très chouette duologie, avec son esthétisme toujours noir, blanc et rouge, qui permet de rendre certaines planches et surtout les couvertures très intenses dans le rendu.
On apprend dans la postface que raconter cette histoire a permis à l’auteur de surmonter la mort de son frère unique et de commencer à faire son deuil. Se plonger dans l’art est une forme de thérapie, et il faut avouer que le résultat qu’il nous propose est vraiment très bon.