Alors que le groupe a été transporté à Paris, d’étranges individus apparaissent : ils ont un cercle sur le front, comme une auréole, et leur but est de protéger les humains. Mais Hanami a aussi demandé à Soso de protéger l’humanité. Le jeune homme va donc devoir essayer de vaincre la dame de la destruction alors que d’autres de ses camarades lui obéissent aveuglément.
Le combat va être terrible et la dame de la destruction imprévisible. Elle va réussir à absorber de nouveaux pouvoir de régénération, ce qui va la rendre encore plus difficile à tuer. Mais Soso et ses rares derniers compagnons n’ont pas dit leur dernier mot.
Ce dernier tome de Gestalt est un véritable ascenseur émotionnel. On passe de l’espoir à son contraire, pour revenir dans une zone plus neutre, mais où, toujours, chacune des décisions prises pourrait être la dernière.
On voit la fin de l’évolution de Soso qui est passé d’un jeune homme extrêmement égoïste dans le premier tome à quelqu’un prêt à se sacrifier afin de sauver l’humanité et faire honneur à Hanami.
Cette trame classique du « bien contre le mal » fonctionne très bien sur ce format court, et le seul regret est la fin, vraiment trop facile et stéréotypée pour moi. Mais cela n’enlève rien à la qualité globale de la série qui, dans ce format, est très intense à suivre.