L’histoire s’ouvre au moment des funérailles d’Andy Warhol, pionner du pop art, artiste déjanté touche à tout, mort à la suite d’une défaillance cardiaque à l’hôpital. Parmi les invités célèbres, Lou Reed et John Cale, tous deux anciens membres du Velvet Underground, groupe qui a beaucoup inspiré des générations de musiciens.
On plonge ensuite dans l’adolescence de Lou Reed, ses problèmes avec l’autorité et ses parents, ses séances d’électroconvulsino-thérapie à l’hôpital psychiatrique. En parallèle, on découvre la jeunesse de John Cale au Pays de Galle qui deviendra tout d’abord le colocataire de Lou, puis l’un des piliers du Velvet, avec son violon et ses arrangements.
On va donc suivre un moment la vie des deux hommes en parallèle, de leur arrivée à New York, jusqu’à la dissolution du groupe des années plus tard. Quand ils intègrent la Silver Factory de Warhol, qui va leur imposer Nico, une jeune femme qui va les accompagner sur leur premier album et pendant les concerts. Jusqu’à ce qu’elle en ait marre de Lou Reed et quitte l’aventure.
J’ai trouvé que c’était une biographie en demi-teinte. Intéressante dans sa globalité, mais j’attendais un peu plus de peps ou de flamboyance au vu de l’époque et des lieux où le Velvet a tourné. Le choix des couleurs, qui oscillent entre ton bleu-violet et marron-ocre avec quelques touches de gris dans la Factory, lisse l’ensemble et lui donne une certaine uniformité qui détonne pour la période évoquée.
La postface nous éclaire un peu sur la fascination que le Velvet et Lou Reed en particulier exercent encore sur l’auteur, et elle nous plonge au cœur de la création de cette biographie et de la façon dont Koren Shadmi a voulu nous partager l’histoire de ce groupe mythique.
Une biographie qui plaira sans aucun doute aux fans du Velvet, en apportant un éclairage un peu différent peut-être des relations entre Lou et John, mais aussi entre Lou et tout son entourage.
