Tandis que Boji et Ombre sont en train d’agoniser sous les coups de Ouken, on découvre le passé commun de Miranjo et du roi Bosse. Et on découvre pourquoi ils sont aussi proches, mais aussi pourquoi la mère de Boji est morte, ainsi que toutes les ambitions de Miranjo.
C’est alors qu’on découvre que Boji, Ombre et Despa sont sur la rive du royaume des morts. Ombre voit sa mère et veut tout d’abord la rejoindre, mais il change d’avis pour revenir et aider Boji.
On découvre donc la jeunesse de Miranjo, et on peut comprendre pourquoi elle a poussé le roi Bosse à faire ce qu’il a fait. Mais même ses explications et ses sentiments ne la rendent pas plus sympathique, et je trouve aussi que le roi Bosse est de plus en plus antipathique. En effet, en échange de la couronne de roi, il accepte quand même de voler la force de son fils ainé afin de renforcer la sienne, et ce, sans hésitation.
Ce tome alterne entre combat à mort, espoirs et souvenirs, ce qui en fait donc un tome charnière dans l’avancée des aventures de Boji le petit prince courageux.
J’ai découvert un détail que je n’avais pas encore remarqué sur les rabats des couvertures ; quand on les réunit, les deux forment un décor différent en fonction des tomes.
Comme d’habitude, c’est un plaisir de lire les aventures de Boji, même quand celles-ci partent un peu dans tous les sens, entre les trahisons, les découvertes, les combats et l’amitié indéfectible entre Boji et Ombre.
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