Æsa, Sayer et Matilde sont trois jeunes filles bien particulières : elles sont les nouvelles Oiselles de Nuit. Les oiselles sont des jeunes filles qui ont hérité d'un don issu de la magie ancestrale. Elles représentent chacune un oiseau : la perdrix des neiges, qui se rend invisible, le chardonneret qui peut se métamorphoser, ou encore le rossignol qui grâce à sa voix peut obtenir ce qu'il veut de son interlocuteur.
Mais la particularité de ces oiselles est qu'elles ne peuvent pas (et ne savent pas) utiliser ce don pour elles-mêmes. Des gens riches, des aristocrates le plus souvent, viennent les visiter en cachette en payant une forte somme, pour obtenir un baiser de leur part. C'est ce baiser qui leur donnera, pour un temps, le pouvoir transmis par la jeune fille.
Mais - car bien sûr il y a un "mais" - tout ceci est illégal. En effet, la magie est désormais interdite dans la cité de Simta. Le Pontifex et les Paters la jugent dangereuse, et les femmes la pratiquant sont considérées comme des sorcières, et donc, comme toujours, condamnées au bûcher.
Les Oiselles rencontrent leurs clients de façon secrète, masquées, personne ne peut les identifier. Elles sont protégées par des Faucons, des hommes-gardes du corps, masqués eux aussi. Ce commerce est géré et chapeauté par d'anciennes Oiselles.
Malgré ces précautions, le danger se rapproche des jeunes filles. Elles vont devoir sortir de leur confort, découvrir d'autres facettes de leur personnalité, mais aussi d'autres pouvoirs qui vont les mener dans une guerre sans merci.
C'est un roman plein d'action, de magie, de trouvailles, qui se laisse lire mais qui, avouons-le franchement, ne m'a pas emballée. Pourtant le pitch de départ est attirant, il y a de belles trouvailles, mais l'ensemble manque un peu de saveur. Je me suis parfois ennuyée. Heureusement, l'action se met vraiment en place au bout d'un long moment et cela donne du dynamisme. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, mais pour d'autres lecteurs, ce peut être une belle découverte.