Miyo se donne à fond pour apprendre à être l'épouse qu'elle pense convenir à son fiancé. Epuisée par des cauchemars nocturnes incessants, elle va souvent au delà de ses limites et sa santé en pâtit. Elle ne veut cependant pas en parler à Kiyoka, pour ne pas l'accabler avec ses propres soucis alors qu'il a beaucoup de travail.
Kiyoka est effectivement débordé de boulot suite à la libération des esprits maléfiques. Il passe énormément de temps au bureau, délaissant sa maison, aussi tarde-t-il à se rendre compte que la santé de Miyo s'est détériorée. Il la pousse alors à se confier, sans succès...
Ce tome suit un rythme plus tranquille. Pas d'enlèvement, pas d'action violente, mais plutôt le quotidien des protagonistes. Et pourtant on ne s'ennuie pas une seconde ! Miyo prend des leçons auprès de Hazuki, à la maison ou en faisant de courtes sorties en ville, et apprend à apprécier sa future belle-sœur, qui garde toujours le sourire alors qu'elle n'a pas eu une vie facile. Les relations entre les deux fiancés ont plus de mal à évoluer : Tous deux se respectent beaucoup et apprécient de passer du temps ensemble, ils s'inquiètent l'un pour l'autre, mais aucun des deux ne s'ouvre à son promis aussi ne partagent-t-ils pas leurs pensées.
Il y a cependant une chose qui avance dans ce tome, c'est la recherche jusque là infructueuse de la famille de la mère de Miyo, les insaisissables Usuba. Kiyoka reste perplexe devant l'absence d'éléments... jusqu'à une rencontre déterminante. Vivement que l'on en découvre davantage !
Côté dessins, cela reste un vrai régal à regarder. Les personnages sont beaux et expressifs, les costumes détaillés. J'ai d'ailleurs bien apprécié la couverture extérieure (une fois soulevés les rabats) qui remet à plat les différents kimonos utilisés par Miyo, attirant ainsi l'attention sur leurs motifs variés.
J'ai hâte de pouvoir lire la suite !