Les Chroniques de l'Imaginaire

Sakura, Saku (Sakura, Saku - 5) - Sakisaka, Io

Saku se désole parce qu’au cours des vacances d’été elle ne pourra pas voir Haruki autant qu’elle le voudrait. Elle n’a toujours pas déclaré son amour au jeune homme. Sakura, qui est le responsable du café où Saku et Iryû travaillent, demande à celui-ci de raccompagner la jeune fille à la gare le soir, sous prétexte qu’il y aurait des gens peu recommandables qui traineraient aux alentours. Iryû refuse tout d’abord, mais Saku découvre qu’il a changé d’avis et qu’il l’attend un peu plus loin.

Pour remercier Iryû de travailler à sa place pendant la fête de Obon — ce qui lui permettra de rendre visite à sa grand-mère —, Saku propose à Iryû de lui rapporter un cadeau de son voyage. Elle apprend donc que ses parents possèdent une pâtisserie traditionnelle, et qu’il ne veut pas de gâteau en guise de cadeau. Ce qui donne une nouvelle idée à Saku : elle va aussi ramener un cadeau à Haruki, ce qui lui permettra de le voir malgré les vacances.

La relation entre Saku et Haruki semble évoluer, un peu, et la jeune fille est de plus en plus amoureuse de lui. En parallèle, nous avons Iryû qui se pose des questions sur Saku et on voit bien qu’il commence à être attiré par elle, car le fait qu’elle ait oublié une de leurs rencontres l’a profondément touché.

Ce shôjo est toujours un agréable à lire et c’est un plaisir de suivre le cheminement des émois de Saku et de ceux qui l’apprécient.

En seconde partie de ce tome, on trouve une histoire bonus entre un fan de littérature et une jeune fille qui se conforme toujours à ce qu’on attend d’elle, au point qu’elle aimerait arrêter le piano sans oser le dire à sa mère. Ce one-shot Elan de jeune fille est très rafraichissant dans son genre et montre combien certains choix, avec le poids du regard des autres, peuvent être difficiles à faire quand on est adolescent. Une bonne histoire courte, qui évite les trop longs atermoiements et qui est donc très efficace et agréable à lire.