Un homme vient se livrer à la gendarmerie, répétant à qui veut l’entendre « je les ai tous tués », en boucle. Il semble complétement perturbé, et les gendarmes n’arrivent pas à lui faire cracher plus d’informations, jusqu’au moment où ils lui donnent un crayon et une feuille de papier. L’homme écrit alors le nom de quatre personnes, inconnues des services de gendarmerie, en répétant « je les ai tous tués ». Commence alors pour la brigade une enquête compliquée car ils n’ont aucun élément qui pourraient les mener vers les victimes.
L’adjudant Maxime Monceau, fraichement revenu d’une suspension, va donc se retrouver au cœur de l’enquête préliminaire qu’il faut boucler avant la fin des 48 heures de garde à vue légale.
Bon, autant être honnête, ce roman est très moyen. Les protagonistes ne sont pas du tout attachants, sont même carrément antipathiques, et il est difficile de s’intéresser aux états d’âmes de Monceau qui serait beaucoup mieux en arrêt maladie à soigner ses problèmes psychiatriques qu’en service actif. Et que dire de la répétition ad nauséam du mot synergologue pour le qualifier, comme si on allait l’oublier vu que l’auteur prend soin de régulièrement nous le rappeler sauf, et c’est très drôle en fait, à la fin du roman où Monceau pète les plombs et fait littéralement n’importe quoi. Là il devient enfin « le gendarme », ce qu’on a oublié depuis le départ vu que ni sa fonction, ni son uniforme ne sont évoqués (et à peine ceux de sa brigade d’ailleurs).
L’enquête en elle-même n’a pas vraiment d’intérêt tellement l’auteur se concentre sur Monceau et ses états d’âme qui, soyons honnêtes, l’auraient fait suspendre définitivement d’une véritable unité de gendarmerie.
L’écriture est répétitive, bourrée de maladresses et très rapidement j’en ai eu marre des points météo constants dès que n’importe quel personnage met le nez dehors. Surtout qu’il fait moche. Normal, c’est le printemps. A Annecy.
Quant au dénouement final, il n’est ni logique, ni intéressant d’un point de vue scénaristique. En vrai, j’ai eu l’impression de regarder le dernier épisode d’une mauvaise série télé française avec des scénaristes en mal d’inspiration qui bâclent une fin avec un tour de passe passe très mal exécuté.
Bref, vous pouvez sans doute lire autre chose de bien mieux pour le même prix.
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