Hannah Kaner fait son entrée en tant qu'autrice avec ce premier livre et premier tome : Godkiller, un roman fantasy.
L'histoire se déroule pendant une époque où les dieux ont de l'influence, et ne peuvent exister que grâce aux offrandes et prières qu'ils reçoivent. Suite à un évènement tragique où elle perd sa famille, Kissen se jure de les venger et elle devient une déicide, une tueuse de dieux.
Les dieux étant tombés en disgrâce se sont reclus dans la cité de Blendraden.
Kissen va faire la rencontre de Skedi, un dieu mineur, qui a un penchant pour ses mensonges et la manipulation, et d'Inara, une jeune noble, dont le destin est lié au dieu qui l'accompagne. Elle va se rendre compte que la jeune fille est en danger et va la prendre sous son aile. Ils vont alors prendre la route en direction de Blendraden afin de protéger Inara. Sur leur chemin, ils vont faire la connaissance d'Elogast, un chevalier en mission pour le roi. Ils vont découvrir que la menace est plus grande que ce qu'ils pensaient et que l'union, malgré eux, sera leur force.
Tout d'abord, j'ai eu un grand coup de cœur pour la couverture du livre qui a des tons automnaux avec cette couleur cuivrée en fond, on retrouve aussi des incrustations dorées. C'est la beauté du livre qui m'a incitée à le découvrir.
Cette couverture promet de belles choses, on peut s'attendre à retrouver un récit sombre et obscur avec un côté poétique, mais la plume d'Hannah Kaner est plus simple et manque parfois de détails, elle n'est pas mauvaise pour autant, toutefois cela diffère de nos attentes.
J'ai bien aimé suivre, au fil des pages, l'évolution du groupe de trois, on les observe se découvrir peu à peu et construire un trio alors qu'ils n'étaient que des inconnus. Le fait que nous avons le point de vue de chaque personnage est intéressant et donne un peu de "vie" à l'histoire.
Point négatif, le temps que mettent les personnages à devenir intéressants, il faut attendre la fin du roman pour commencer à percevoir de la légèreté chez Kissen et quand cela devient agréable, le livre est fini.
De plus, les personnages sont diversifiés et on comprend le message que l'autrice veut transmettre. Mais ce sont de gros archétypes sans base solide, sans réel développement.
L'avis général qui ressort après la lecture est que cela manque de reliefs, la lecture est parfois pauvre. On ne peut reprocher la facilité de lecture, avec des chapitres courts, mais ce livre de fantasy destiné à un public habitué à ce genre de lecture pourra laisser sur sa faim ce lectorat déjà expérimenté. Néanmoins, je conseillerais ce livre à des lecteurs débutants dans le genre fantasy, à retrouver dans le rayon adolescent ou jeune adulte.