David King, parti de rien, possède un petit empire dans le domaine du stockage et du déménagement, situé dans la région de New York. Divorcé, c’est un homme très occupé, et qui ignore volontairement les signaux que lui envoie Ruth, sa maîtresse. Qui aimerait être plus qu’une maîtresse pour lui. Et qui a accès
Sa fille lui en a fait voir de toutes les couleurs, mais de ce côté-là, tout semble aller mieux désormais. Quand sa famille lui demande d’accueillir à New York un de ses cousins, Yoav, et de lui trouver un emploi, c’est tout naturellement qu’il accepte. Mais Yoav, qui sort de l’armée israélienne, n’est pas le plus équilibré des hommes.
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre qui, pour une goy comme moi, n’est pas facile d’accès (goy étant le terme employé pour désigner les non-juifs et les chrétiens par les israélites). En effet, le livre est truffé de mots en yiddish, et de termes un peu étranges, et il n’y a aucune note de bas de page ou en fin de livre pour les expliquer.
Cependant, on se laisse emporter par le rythme du récit, par la truculence de la langue, et très vite on plonge dans le quotidien de ce juif new-yorkais qui ne peut s’empêcher d’essayer d’arnaquer le fisc américain, mais aussi d’aider sa famille.
Oscillant entre les clichés juifs et une certaine humanité, ce roman, qui se veut mordant, est un joyeux méli-mélo de destins qui s’entrecroisent, de tranches de vie et laisse une impression de bazar assez impressionnant finalement, sans qu’on puisse plonger profondément dans la psyché de chacun des personnages.
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