Mio, la femme de Takumi, est décédée, laissant un mari éploré et un enfant de dix ans, tous deux inconsolables. Takumi essaie de reprendre le dessus, de s'occuper de son fils tant bien que mal.
Lors de son agonie, Mio lui avait promis qu'elle reviendrait les voir avec la pluie, pour voir s'ils s'en sortaient bien sans elle. Takumi garde cet espoir au fond de son cœur, n'osant y croire. Le jour où débute la saison des pluies, le père et le fils se promènent dans le parc où tous les trois adoraient se promener. Et le miracle se produit : Mio est là. Mais elle semble avoir perdu la mémoire. Elle ne les reconnait pas, elle ne sait pas qui elle est, ce qu'elle fait là.
Takumi la ramène à la maison. Yûji est étourdi de bonheur, sa mère est de retour ! Mais il sait qu'elle repartira à la fin de la saison des pluies, son père le lui a bien expliqué. Le père et l'enfant se mettent d'accord pour ne pas choquer Mio en lui disant qu'elle est morte et qu'elle est revenue pour seulement six semaines pour voir comment ils allaient.
Ils lui font croire qu'elle était malade et alitée, ce qui explique pourquoi l'appartement est mal rangé, pourquoi il n'y a aucun bon petit plat préparé dans le réfrigérateur, mais seulement des plats industriels, pourquoi l'enfant a des oreilles sales qui n'ont pas été nettoyées depuis un an, etc.
Malgré quelques gaffes, Mio s'apprivoise et petit à petit, tous les trois revivent des beaux instants de bonheur. Takumi raconte à sa femme leur histoire, leur rencontre, leur amour et au fil des jours celle-ci reprend sa place dans la petite famille.
Jusqu'à la fin de la saison des pluies...
C'est un très joli roman, plein d'amour, de tendresse, tout en délicatesse, sans chichi, comme savent si bien le faire les auteurs japonais.
Une belle parenthèse enchantée.
