Dans ce nouveau tome, on retrouve Caius Marius et Sylla, toujours passionnés par la vie politique de Rome. Rome est en difficulté : les sénateurs veulent tous prendre le pouvoir, les récoltes sont mauvaises et un nouvel ennemi fait son apparition : le roi Mithridate.
Après maints pourparlers, coups bas et bassesses politiques en tout genre, Caius Marius réussira là encore où d'autres Romains envoyés par le sénat ont échoué et perdu des milliers d'hommes : Mithridate ne les menace plus. Du moins pour le moment.
Caius Marius, élu six fois Consul, considéré comme le Troisième Fondateur de Rome tant ses actions ont été salvatrices pour Rome, subit plusieurs attaques cérébrales et s'en retrouve bien diminué physiquement. Malgré cela, il fera tout pour garder (et reprendre) le pouvoir.
Rome non plus ne va pas bien, la République romaine est en voie de disparition. L'orgueil démesuré de grands hommes va prendre le dessus. Caius Marius, de plus en plus atteint par la maladie voire la folie, finira par se quereller violemment avec Sylla, à tel point que l'un, voulant aller combattre Mithridate lors de sa réapparition au bout de quelques années de calme, fera tout pour destituer l'autre devenu enfin Consul. Cela entrainera une attaque de Rome par des Romains, ce qui ne s'était encore jamais vu.
Parallèlement, le jeune César, neveu de Marius, âgé d'une dizaine d'années, devient de plus en plus exceptionnel. C'est lui qui va aider Marius lors de sa rééducation après une énième attaque et c'est son aide précieuse qui va le remettre sur pied. Mais Marius se souvient parfaitement de la prophétie, celle qui lui disait qu'il serait sept fois Consul mais qu'il ne serait pas le plus grand Homme de Rome, car ce serait César.
Et Marius s'est promis de tout faire pour empêcher que cette partie de la prophétie ne se réalise...
Encore un tome très riche, plein de puissance, de guerres, de violence, de bêtise humaine, de destins extraordinaires. De nouveaux personnages importants de l'Histoire apparaissent, tels que Cicéron, Pompée. Même si on se perd toujours aussi facilement dans les méandres du Forum Romain avec tous ces noms à rallonge, et toutes ses fonctions politiques compliquées, c'est un roman passionnant.