Eté 2002, Kim Hae-eon est retrouvé assassinée dans un parc. Réputée pour sa beauté et sa réserve au lycée, la jeune fille a eu le crâne fracassé par une pierre. Son assassin ne sera jamais retrouvé, et le dossier jamais réellement clos. Surtout pour la sœur de la défunte, Kim Da-eon, qui va chercher, au fil des ans, à savoir ce qui a bien pu arriver à sa sœur.
Elle va donc se lancer dans une quête d’indices, et identifier deux coupables potentiels, qui n’ont pas été inquiétés par la police. Ce que Kim Da-eon veut, c’est savoir pourquoi sa sœur est morte, mais surtout réclamer vengeance.
Le titre de ce court roman fait référence à la couleur d’une robe, jaune citron, qui est un des fils rouges de l’histoire. Je suis sortie de cette lecture un peu désorientée. Autant par la forme du roman (court, avec des chapitres qui sautent plusieurs années et qui reprennent comme si on savait ce qui avait pu se passer entre deux), que par sa fin, que je ne dévoilerai pas pour ne pas gâcher le mystère.
La littérature coréenne m’est encore un peu inconnue, et j’avoue que ce roman m’a laissé un peu dubitative, mais curieuse d’en découvrir plus. L’autrice joue avec notre imaginaire, parsemant quelques indices çà et là, mais sans donner toutes les clés de l’histoire. Pourquoi Kim Da-eon cherche à devenir un clone de sa sœur ? Et pourquoi abandonne-t-elle cette idée plus tard ? Autant de questions sans vraie réponse, qui laissent un petit goût d’inachevé sur la langue.
A travers Kim Da-eon, on suit donc une jeune femme qui va chercher un sens à sa vie, à la mort de sa sœur, et qui va passer par différentes étapes du deuil, s’interroger sur Dieu, sur ses relations amicales et arrivera au bout de sa quête quand certaines portes vont se fermer.
