Quelques années ont passé et le docteur Armitage a la surprise de voir Wilbur Whateley lui rendre visite à l’université. Le jeune homme, qui a encore énormément grandi, veut consulter la version latine du Necronomicon qui est détenue par l’université d’Arkham. Armitage consent à le laisser consulter le livre, mais uniquement sur place. Le jeune homme entreprend alors de comparer sa version du Necronomicon avec celle que le docteur lui prête.
Alors qu’il semble de plus en plus fébrile, Wilbur demande à Armitage de pouvoir emmener l’ouvrage afin de terminer l’étude chez lui. Armitage refuse, et le jeune homme s’en va, furieux. Armitage décide de prévenir les autres universités qui possèdent un Necronomicon afin que Wilbur ne puisse pas les emprunter.
Quelques jours plus tard, en pleine nuit, les chiens de garde de l’université se déchaînent. Une fenêtre a été cassée, quelqu’un est entré dans le bâtiment. Que se passe-t-il au juste ?
Ce second tome illustrant la nouvelle de Lovecraft apporte encore plus de frayeur que la première partie. En effet, on est confronté de plein fouet à la vraie nature de Wilbur, et il faut avouer que le trait de Gou Tanabe colle parfaitement à l’ambiance et donne un rendu très inquiétant de l’histoire.
Une nouvelle fois, le mangaka prend son temps pour instiller l’horreur, avec des pages entières sans aucun phylactère, afin de nous donner le temps d’appréhender l’angoisse qui étreint les personnages, ou l’attente qu’ils provoquent. C’est toujours très bien fait, et c’est ce qui donne un cachet unique à cette adaptation, pour l’instant une des meilleures de Gou Tanabe.
J’ai hâte de découvrir la troisième partie pour savoir comment va se terminer l’histoire.
