Au début de ce roman, cela fait 309 jours que Clark se réveille le lundi 19 septembre. En boucle. Chaque jour, il revit le 19 septembre, et même si au début ça a pu l’amuser, au bout de 309 répétitions, il commence à en avoir assez. Il se lève, va à l’école, assiste à des cours qui ne l’intéressent plus depuis longtemps et va ensuite assister à sa séance de psychothérapie. Mais un jour, le programme change. Mme Hazel, sa psy, lui donnent des objectifs à atteindre pour se sentir mieux dans sa peau.
Tout change au 310ème lundi. Non pas que la liste de Mme Hazel y soit pour quelque chose, notez le bien, mais parce qu’un garçon déboule dans la classe de Clark au beau milieu du cours de trigonométrie, et ça, ça ne s’était jamais produit auparavant ! Beau — c’est son prénom — finit par entraîner Clark à travers une virée dans Chicago après avoir volé la voiture du professeur Zebb.
Et Clark tombe amoureux. Et quand il comprend que Beau est lui aussi coincé dans une boucle temporelle, il va tout faire pour le retrouver les autres lundis et tenter de revenir dans le présent avec lui.
En littérature ou au cinéma, les boucles temporelles sont des gimmicks connus et plus ou moins bien utilisés et exploités. Dans ce roman, l’auteur évite l’écueil de l’ennui qui s’installe au fil du temps en nous montrant qu’en plus d’être une histoire de coup de foudre, c’est aussi une histoire de remise en question d’un adolescent jusque-là perdu.
Évidemment que Clark va tout faire pour retrouver Beau, mais il va aussi commencer par sortir un peu de sa routine quotidienne, et s’ouvrir aux autres, proposant même son aide à plusieurs personnes, même si celles-ci l’oublient dès que la boucle temporelle reprend à zéro. Clark va aussi chercher comment sortir de cette boucle temporelle.
J’ai beaucoup aimé ce roman et j’ai passé d’excellents moments en compagnie de Clark sur le chemin qui va lui permettre de revenir au présent. Une homoromance très réussie, avec une écriture très fluide et agréable et des personnages attachants.
