C'est reparti pour notre héros fougueux toujours en quête personnelle de ses origines, lui l'enfant élevé par Leonard de Vinci. Dans le second tome, Cinq Avril a découvert qu'Anne Boleyn n'est finalement pas sa mère. Par contre, cette dernière a un lien direct avec son enfance, car c'est elle qui l'a déposé au Clos Lucé.
On retrouve dans ce troisième volet, titré La reine blanche, tous les personnages gravitant autour du héros dans cette période de Renaissance. Léonard de Vinci en arrière plan, car disparu, Michelle de Saubonne qui connaît la véritable identité de Cinq Avril. Il apprend que son mentor a lui-même peint le portrait de sa véritable mère ! On devine bien sûr de quel tableau il s'agit. Sans réfléchir, c'est le moment de revenir en France pour notre beau jeune homme pour peut-être enfin lever le voile sur son histoire.
Le puzzle prend forme pour le héros et le lecteur, mais c'est sans compter l'imagination des auteurs car les énigmes comptent encore des pièces manquantes, ce qui les arrange pour faire durer l'histoire. Notre jeune homme est-il une personne lambda, ou l'héritier du trône?
Michel Bussi et Fred Duval au scénario, Noë Monin au dessin sont exemplaires dans cette bande dessinée. Le récit monte en puissance, les dessins sont toujours aussi jeunes, dynamiques, colorés avec un brin de magie en fond. Troisième épisode flamboyant de cape et d’épée de Cinq Avril, je ne décroche toujours pas tellement c'est prenant entre les mystères, les intrigues et les personnages hors pair classés parmi les grands noms de cette période Renaissance. Le tome quatre s'impose et on a hâte de découvrir encore plus la véritable identité de cette jeune personne.
