Inès doit réaliser un exposé sur la seconde Guerre Mondiale à Grenoble, et elle décide d’aller interroger Marcel, un résistant dans son Ephad. Marcel était spécialisé dans les explosifs, et il n’a pas chômé pendant l’Occupation.
Entre les explosions en série touchant les usines qui travaillent pour les Allemands, les vol de fichier du STO, le mitraillage du siège de la milice, la résistance grenobloise nuit fortement à l'effort de guerre des Allemands. Piqués au vif, les nazis ripostent et multiplient arrestations et fusillades. Mais Grenoble, ville fière et irréductible, ne plie pas et continue le combat, inlassablement. Quitte à en payer le prix fort...
Inès va donc voyager dans le temps grâce aux récits de Marcel, qui lui explique tout ce qui s’est passé à Grenoble lors de la seconde Guerre Mondiale. De l’occupation par les Italiens à celle plus musclée des Allemands, des explosions sans conséquence au dynamitage plus musclé, la jeune fille va découvrir tout un pan de l’histoire de sa ville qu’elle ne connaissait pas.
Marcel et Inès vont même profiter d’un portail ouvert pour visiter Grenoble afin que Marcel revoie les lieux qui ont fait l’histoire de la résistance.
Ce dixième volume de cette série se penche donc sur l’histoire d’une ville qui a reçu la croix de la Libération pour ses actions de Résistance : Grenoble. Elle en a payé le prix fort avec 840 fusillés, 2000 hommes tués au combat, autant de disparus et 1150 déportés.
Ce volume, comme tous les autres, contient un dossier historique de six pages qui donne de plus amples détails sur certains faits relatés dans la BD.
Les compagnons de la Libération est une excellente série de récits bien documentés sur la seconde Guerre Mondiale. Le scénario n’est pas pesant, et l’intégration d’Inès au cœur des événements plutôt malin comme point de vue.
Une BD que je conseille à tout ceux qui veulent en savoir plus sur Grenoble pendant la seconde Guerre Mondiale, et à tous les passionnés d’histoire de la Résistance.
