La Kindergarten Black est la maternelle la plus sécurisée au monde et accueille les enfants de l’élite du pays. Rita y travaille depuis quelques jours, et elle a déjà abattu cinq assassins qui tentaient de s’en prendre à ses élèves. Un moyen radical d’assurer leur sécurité. Et tous les moyens sont bons étant donné que chacun des professeurs de l’école est un ancien criminel. Rita est une tueuse connue sous le matricule 999-Rita, et sa réputation dans le métier n’est plus à faire.
Quand on lui a proposé de travailler au sein de l’école pendant un an contre une remise de peine et la liberté, la jeune fille n’a pas hésité. C’est ainsi qu’elle se retrouve à protéger les enfants tout en cherchant sa future âme sœur. Car derrière l’entraînement féroce qu’elle a subi et malgré tout ceux qu’elle a éliminé, Rita ne rêve que d’une chose : se trouver un petit copain beau gosse. Et elle est bien décidé à y parvenir !
Entre la recherche d’amour de Rita et les fusillades qui ponctuent ses journées, on n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier volume de Kindergarten wars. La jeune fille est intraitable sur son potentiel futur fiancé : il doit aimer les mêmes choses qu’elle et surtout ne pas commencer ses ramens par autre chose que le bouillon (sauf dérogation si le gars est ultra beau gosse) sinon elle tire à vue. Cette recherche effrénée est hilarante à suivre, et donne un côté ultra décalé à l’ensemble qui reste très violent.
En effet, beaucoup de scène de violence, de bagarre, de coups de feu, d’explosions, avec, au milieu, des enfants qui ne semblent pas toujours se rendre compte de ce qu’il se passe. Il va sans dire que la pédagogie n’est pas au premier plan pour l’éducation des enfants, mais ils ne semblent pas traumatisés pour autant.
Pour moi un excellent premier tome, où j’ai beaucoup ri, avec des personnages principaux très vite attachants malgré leur propension à tirer sur tout ce qui bouge.
Ce kit presse comprenait les deux premiers volumes de la série, et des objets s’y rapportant comme un tablier de professeur au nom de la classe de Rita, un pistolet à bulles, un moule à glaçons en forme de grenade et des stickers à coller sur le dossier presse qui a pris la forme de l’école. Le tout dans une boîte rappelant les sacs d’école des enfants japonais, d’un beau jaune vif.
