Beethoven possède le corps de Rui pendant un concert et le jeune homme n’arrive pas à reprendre le contrôle, à sa grande fureur. Et même une fois le concert terminé, Beethoven refuse de lui laisser la place, jusqu’au moment où, énivré, il s’endort, ce qui permet à Rui de reprendre possession de son corps. Mais le jeune homme s’écroule quelques minutes après, épuisé par l’épisode de possession.
C’est monsieur Mita, le propriétaire du bar où joue le groupe de Rui, qui le découvre et le ramène dans son sous-sol, où Rui ne va pas tarder à s’installer afin d’échapper à sa famille et pouvoir composer sans gêner quiconque. Beethoven n’étant jamais bien loin, ils sont surpris quelques jours plus tard par Shiro, le violoncelliste avec qui il avait l’habitude de jouer. Rui avoue qu’il est hanté par Beethoven et Shiro le prend étonnamment bien.
Alors qu’une battle de groupe se prépare, Rui se retrouve face à face avec Meina, une musicienne qui rêvait d’intégrer Jiang — le groupe de Rui —, mais qui a été recalée à chaque fois qu’elle a voulu passer une audition avec eux. Et la jeune femme est furieuse.
Ce troisième tome fait la part belle aux concerts, à la création et aux possessions que Beethoven impose, parfois malgré lui, à Rui. On voit l’évolution de la relation entre le fantôme et le jeune homme, avec, tout naturellement, le rôle de mentor bougon pour Beethoven.
J’aime beaucoup cette série où on sent la rage sous-jacente omniprésente, qu’elle émane de Beethoven ou de Rui. Le côté torturé de la création, avec ses doutes, ses découragements, et ses espoirs, sont très bien retranscrits, de manière très visuelle et donne une belle dynamique au dessin.
Toujours une très bonne série pour qui aime la musique.
